« À NEW YORK, LES TOURS SEMBLENT POUSSER NATURELLEMENT, COMME DES PLANTES VIVACES »

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La nouvelle skyline de Manhattan, avec les nombreux gratte-ciel construits depuis dix ans au bord de l'Hudson. Le trait blanc indique la tour de Siza.

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Accueilli le 6 octobre dernier à Paris sous la coupole de l'Académie des beaux-arts pour en recevoir le grand prix d'architecture, Alvaro Siza achève une tour de logements à Manhattan, la deuxième après celle qu'il a réalisé en 2010 à Rotterdam. Sans être spécialiste de ce type de bâtiment, l'architecte portugais nous parle de son rapport aux immeubles de grande hauteur, à la ville de New York et, plus largement, de l'influence du contexte social et humain sur les formes architecturales.

Aviez-vous imaginé construire un jour à Manhattan ?

Jamais. J'avais une idée « mythique » de New York, et surtout de cette génération d'architectes qui a construit Manhattan dans les années 1930. Il y a aussi Chicago, bien sûr, et le célèbre projet de tour d'Adolf Loos pour le Chicago Tribune, qui date de 1922 : une colonne classique couronnée par un chapiteau avec des trous, des fenêtres. Un projet très intense, où l'esprit moderne le plus affranchi croise le classique. Un projet qui permet de comprendre le besoin d'histoire chez les Américains de ce temps-là - presque tous immigrants venus d'Europe - et la rencontre, pour les Européens, avec la modernité la plus vive, la plus créative.

Quand avez-vous découvert New York pour la première fois ?

C'était au milieu des années 1970, en tout cas après le 25 avril 1974 [jour du coup d'Etat militaire mettant fin à la dictature [...]

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