Le Bruxellois Bas Smets s'impose parmi les paysagistes européens les plus présents dans l'urbanisme. En France, il livre cette année l'aménagement paysager de la Part-Dieu à Lyon, d'une partie de la dalle de La Défense, du quartier Chapelle international à Paris et, l'an prochain, le jardin de la fondation Luma à Arles.
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« NE PAS IMITER LA NATURE, MAIS UTILISER SES LOGIQUES POUR PRODUIRE UN PAYSAGE »
- Propos recueillis par Gilles Davoine et Laurent Miguet
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Quartier de la Part-Dieu à Lyon : recherche d'un « sol fertile » et création d'une nappe végétale horizontale (2015-2020).
Quelle est votre formation ?
J'ai commencé par des études d'architecture et d'ingénierie civile à l'université de Louvain [Belgique], que j'ai prolongées au début des années 2000 par deux ans d'études en paysage à l'université de Genève, avec des enseignants exceptionnels, comme Michel Corajoud, Georges Descombes, Jean-Marc Besse ou Gilles Tiberghien. J'ai ensuite travaillé pendant six ans chez Michel Desvigne à Paris, mon unique expérience en agence, avant de créer la mienne à Bruxelles, en 2007.
Vous intervenez sur des sites très différents : un nouveau quartier à Paris XVIIIe , la Part-Dieu à Lyon, le pied d'une tour sur la dalle de La Défense, le jardin de la fondation Luma à Arles, l'autoroute A11 entre Bruges et Knokke, un mémorial dans la forêt de Soignes…
Y a-t-il une démarche commune à ces projets ?
Je pense que ma démarche se [...]
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N°288
datant de septembre 2020