À Pointe-à-Pitre, le Mémorial ACTe rend hommage aux victimes de la traite et de l’esclavage
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Le Mémorial ACTe, centre caribéen d’expressions et de mémoire de la Traite et de l’Esclavage, réalisé à Pointe-à-Pitre, ouvre au public le 7 juillet 2015.
Lieu dédié à la mémoire collective de l’esclavage et de la traite, le Mémorial ACTe s’enracine à Pointe-à-Pitre sur un site hautement symbolique, l’ancienne usine Darboussier qui fut la plus grande unité sucrière des Petites Antilles. Si sa vocation est de décrire les terribles réalités subies par l’esclavage, le nouvel équipement culturel entend aussi s’ouvrir sur le monde contemporain et s’impliquer dans la construction d’un vivre ensemble, au-delà des blessures de l’histoire. Sa carapace en résille argentée enserre les corps de bâtiment dont une boîte noire aux éclats de quartz qui dénombrent les millions de victimes. « Notre réponse architecturale est l’expression d’un peuple dont la mémoire a été souvent opprimée et niée. Elle crée un lien entre le bâtiment et la ville, à travers sa morphologie, son implantation, pour favoriser l’attractivité urbaine », explique Pascal Berthelot de l’atelier guadeloupéen BMC, mandataire du groupement qui a assuré la maîtrise d’œuvre. À partir du 7 juillet, date de l’ouverture au public du mémorial, 300 000 visiteurs sont attendus chaque année.
- Lieu : Pointe-à-Pitre (Guadeloupe)
- Maîtrise d’ouvrage : Conseil régional et région Guadeloupe
- Maîtrise d'œuvre : Pascal Berthelot, Jean-Michel Mocka-Célestine, atelier BMC ; Fabien Doré, Michael Marton, atelier Doré-Marton ; Marc Mimram, atelier Marc Mimram, agence TER; BETCI, FI ingénierie, SIGMA acoustique, BET ; François Confino, scénographe ; Concepto, conception lumière
- Surface : 7 124 m² dont 2 500 m² dédiés aux espaces d’expositions permanentes et temporaires
- Calendrier : 7 juillet 2015, ouverture au public
- Coût : 83 millions d’euros (financement région Guadeloupe, État, Europe).