ANNE LACATON ET JEAN-PHILIPPE VASSAL Ecole d’architecture NANTES

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Dans la continuité et la croyance en un certain esprit pop, ce projet interroge la capacité d’une structure à fabriquer de l’urbanisme. Empilement de sols reliés entre eux par une rampe en façade et combinant des espaces publics protégés, extérieurs et programmés, la nouvelle école d’architecture de Nantes rend lisible la proposition d’un projet urbain vertical. Celui-ci repose sur la conception d’une superstructure industrielle en béton préfabriqué, comme un préalable au projet, dont le potentiel autorise toute possibilité architecturale. Manifeste.

En front de Loire, entre le Palais de Justice, le pont Haudaudine, face à l’héliport du CHU, la faculté de médecine, le projet composé de deux entités liaisonnées par une passerelle prend place clairement dans le plan d’aménagement de l’Ile de Nantes. Cette condition urbaine très excitante qu’il sera donné à voir de tout point de vue – les étages de la ville traversent les deux bâtiments sur toute leur hauteur – va soulever un enjeu : faire de cette école d’architecture un outil pour Nantes. Un appareil accessible, ouvert au public, au débat. Cet élargissement se traduit par une prise de position structurelle.

Le bâtiment principal - le second, plus petit, sera construit en structure métallique sur bacs collaborants - est conçu suivant une structure primaire composée de 3 plateaux en dalles alvéolaires et poteaux poutres en béton préfabriqué. La capacité des planchers autorise des surcharges de 1 tonne par m2, [...]

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