Au début des années 2000, notamment à la suite de la publication du premier classement mondial des universités - celui de Shanghai -, les campus français construits dans les années 1960-1970 sont montrés du doigt : déconnexion de l'enseignement et de la vie quotidienne par une implantation en périphérie des villes ; absence d'infrastructure d'hébergement, de loisirs, de transport ; âpreté d'une architecture qui avait emboîté le pas au modernisme pour créer des « machines à étudier » composées de barres et de tours, sur le modèle des grands ensembles de logements. Sans compter la forte proportion d'étudiants abandonnant dans les deux premières années et une fuite des cerveaux à l'étranger, en particulier aux Etats-Unis. La réaction des pouvoirs publics se concrétise en 2007 avec la loi Libertés et responsabilités des universités, suivie du plan Campus, visant à faire émerger des pôles d'excellence et d'innovation ou à en créer ex nihilo. Les « anciennes » universités périphériques sont dès lors érigées en contre-modèles au profit de campus intégrés au sein des villes ou conçus comme des quartiers plurifonctionnels.
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CAMPUS UNIVERSITAIRES
- Dossier réalisé par Margot Guislain
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N°260
datant de mai 2017