Chambord : un chateau posthume par Jean-François Cabestan

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La renommée de Chambord tient autant à son architecture qu’à l’énormité de l’emprise foncière constituée dès les origines. La paternité du château est aujourd’hui attribuée à Léonard de Vinci, mais les travaux ont été conduits par des maîtres maçons français. L’évaluation de la fidélité des exécutants aux intentions d’un maître-d’oeuvre qui meurt quelques semaines avant le début des travaux participe du mystère et de l’intérêt du chantier de restauration.

Le domaine de Chambord occupe la même superficie que Paris intra muros – 5 500 hectares –, et le linéaire de ses murs de clôture s’étend sur 32 kilomètres. Peu engageant et très retiré, le site était régulièrement inondé par un modeste affluent de la Loire, le Cosson, dont les méandres ne sont sérieusement contenus qu’au XVIIIe siècle. Si les marécages, la vocation du lieu dédié à la chasse, le faste du commanditaire, et l’hypertrophie du projet initial préfigurent l’histoire de Versailles, le château de François 1er peut se définir comme l’étonnante synthèse d’inventions et d’intentions contradictoires. Aux restaurations tapageuses que suscite l’ancien palais de Louis XIV reconfiguré, l’architecte Patrick Ponsot y oppose depuis une quinzaine d’années la parcimonie d’actions invisibles, préoccupées d’exalter le génie créatif de la Renaissance.

Evolution du parti architectural

Le château de [...]

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