Dossier détails : façades biosourcées

Face aux défis bioclimatiques, les architectes adoptent principalement deux attitudes. Soit ils s'entourent d'ingénieurs thermiciens, utilisant des logiciels à entrées multiples dont les résultats de calcul du coefficient Bbio (besoins bioclimatiques) peuvent toutefois présenter des contradictions. Soit ils recourent à des techniques ancestrales, se débrouillant parfois pour que la maîtrise d'ouvrage et le bureau de contrôle s'accommodent de l'absence de référentiel du CSTB. Ainsi, des produits issus directement de la production agricole réapparaissent, sans avoir été modifiés par l'industrie pour leur garantir un étalonnage constant ; tout au plus, un atelier d'assemblage supplée à la filière commerciale dominante. Leur rusticité n'exclut pas une écriture architecturale contemporaine. Pour justifier d'un très faible bilan carbone, les entreprises valorisent les filières locales. Matériaux naturels privilégiés, le chanvre, la paille ou le chaume ne sont pas dépourvus de longévité : alors que les laines minérales employées habituellement se tassent en moins de trois décennies, le béton de chanvre est opérationnel pour un siècle.

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