Dossier détails : porte-à-faux béton

 

 

Les porte-à-faux ne sont pas réservés aux gros équipements ; on les trouve aussi dans des bâtiments plus modestes, voire des maisons. D'ailleurs, les livres d'histoire d'architecture moderne mettent à l'honneur la Maison sur la cascade de Frank Lloyd Wright comme un manifeste en faveur de l'usage du béton en porte-à-faux. On raconte que l'architecte lui-même participa au décof frage, tant les compagnons étaient sceptiques sur la tenue de l'ouvrage. Depuis, nul ne doute que le calcul de l'ingénieur valide le dimensionnement des ferraillages et concrétise l'élégante proportion visée par l'architecte pour chaque volume en encorbellement. Révélées par leur ombre portée, les parties en porte-à-faux génèrent le sentiment paradoxal d'effet de masse et de lévitation. Plus que de simples toitures, elles dilatent souvent l'agrément des espaces intérieurs, offrant par l'inertie de la matière un déphasage thermique de bon aloi lors de sur ensoleillement. Elles participent aussi à rendre le sol praticable pour des fonctions urbaines ou paysagères, qui vont de pair avec le souci de minimiser l'empreinte carbone par un contact au sol délicat.

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