Dossier détails : surtoitures

 

 

Lorsqu'elles sont visibles d'un point haut, les couvertures de bâtiments prennent la valeur d'une « cinquième façade ». Afin d'en maîtriser l'impact paysager et environnemental, les architectes conçoivent une superposition de matériaux qui se modèle autant pour cacher le chahut éventuel des volumes inférieurs - excroissances techniques par exemple - que pour révéler la force d'un gabarit plus pur.

Ainsi, nombre de surtoitures participent à dessiner une carapace qui concrétise la continuité parfaite des façades et des couvertures. Seules des ouïes, très localisées, ou au contraire réparties sur la surface d'un matériau perforé, dévoilent la libre circulation de l'air dans l'entre-deux, entre la toiture et la surtoiture. Cependant, la superposition de deux couches de couverture, mises à distance par une structure parfois complexe, peut nécessiter un investissement supplémentaire. C'est pourquoi le projet gagne en cohérence quand la surtoiture joue un rôle de bouclier thermique qui, selon le climat, favorise le rafraîchissement ou tempère la transmission du froid. Celle-ci peut également devenir un support de production énergétique, fonction qui devrait se développer pour répondre aux futurs référentiels en matière de bâtiment à énergie positive.

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