ENTRE LAÏCITÉ ET IDENTITÉ AFFIRMÉE, LE LIEU DE CULTE S'ANCRE DANS LA VILLE

Zoom sur l'image ENTRE LAÏCITÉ ET IDENTITÉ AFFIRMÉE, LE LIEU DE CULTE S'ANCRE DANS LA VILLE
© Photo12 / Alamy - PHOTO - 19025_1160331_k2_k1_2726278.jpg

Chapelle du MIT à Boston, Eero Saarinen, arch., 1955.

Pour lire l'intégralité de cet article, abonnez-vous à AMC - édition Abonné Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement AMC - édition Abonné

« Le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas », prédisait André Malraux. Une célèbre formule, en résonance avec les maux de notre société, qui, à l'heure de sa déshumanisation, érige le tout spirituel en remède à la vacuité d'un système consumériste et hyperconnecté. Sous l'effet de la mondialisation et des migrations, les villes sont certes devenues le creuset d'une pluralité religieuse, mais caractérisée par un brouillage des frontières traditionnelles entre croyance, pratique et appartenance à une communauté. En outre, le nombre de pratiquants diminue et les modes de vie sont en majorité laïques. Si nombre de chefs-d'œuvre de l'architecture mondiale peuvent être considérés comme de purs « produits » de la religion, que signifie, dès lors, construire un espace sacré ? S'agit-il de reproduire les archétypes du passé, de bâtir une architecture de « l'indicible » comme la définissait Le Corbusier, d'imaginer des lieux [...]

Découvrez tous les articles de ce numéro Consultez les archives 2019 de AMC

Une marque

Groupe Moniteur Infopro Digital