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PHOTO - orientation.eps

Poser un signe dans l’espace public urbain revient à construire un rapport entre le territoire et l’usager. Il s’agit d’un acte paysager et tout à la fois politique et social. Le signe peut alors agir comme un filtre, un fil, un trou, un entracte ou encore un bras. Dans ce présent dossier appuyé d’entretiens et pour lequel nous nous attachons à traiter essentiellement de signalétique extérieure, nous présentons des réalisations qui intéressent des situations urbaines soulevant la question de la superposition des flux et le brouillage des signes, à l’instar du projet d’identification des stations du tramway à Nice par Pierre di Sciullo ou du système d’orientation de la Documenta 12 par Vier5. Des situations de trajectoires signalétiques et de marquage de sites historiques, également : le parcours des rescapés à Méricourt par Nicolas Vrignaud, le parcours du château de Lichtenberg par V8 designers, ou ceux des Parc de la Roche-Jagu et du Chemin des Mégalithes par Atelier 59. Un exemple d’aménagement de piste cyclable, alors très représentatif du système excessivement normatif de la signalisation et des codifications routières, par Patrick Ecoutin. Graphistes, designers et urbanistes, tous ont cherché à dépasser les problématiques objectives et fonctionnelles des commandes, à faire glisser le signe vers sa trace, à confronter information et évocation, orientation et histoire du lieu.

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