La marche, une expérience sensible pour nourrir le projet (5/5) : « Redonner toute sa valeur au spontané urbain, au déjà-là, y compris social »

Zoom sur l'image La marche, une expérience sensible pour nourrir le projet (5/5) : « Redonner toute sa valeur au spontané urbain, au déjà-là, y compris social »
© Courtesy Stalker Archives - « Planisfero Roma », carte de Rome réalisée après une marche de 70 km (Stalker, 1995). En bleu, les espaces « mutants », en jaune, la ville formatée.
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Enquête focalisée sur la pratique de la marche, pour saisir les contours d'une autre manière d'observer, de comprendre et de fabriquer le territoire. Quelles nouvelles formes de représentation de la ville produit-elle ? Épisode cinq : la valeur du spontané urbain et au déjà-là, à travers une interview de Francesco Careri, cofondateur de Stalker / Observatoire nomade

Anne-Elisabeth Bertucci : Qu'est-ce qui animait le collectif Stalker à ses débuts dans les années 1990 ?

Francesco Careri : Stalker n'est pas un collectif composé de membres définis mais désigne plutôt une pratique esthétique de la marche qui, nous l'espérons, continuera après nous. Stalker s'inscrit dans la continuité des dérives situationnistes, des explorations dadaïstes dans "l'ordinaire" des villes et du Land art de Robert Smithson. La question du nomadisme primitif - et plus tardif comme [...]

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