La pollution de l’air interieur

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En janvier 2008, l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et techniques a rendu public un « rapport sur les risques et dangers pour la santé humaine de substances chimiques d’usage courant : éthers de glycol et polluants de l’air intérieur », réalisé sous la direction de la sénatrice Mme Marie-Christine Blandin. Il fait un bilan des connaissances sur ce sujet, en identifiant les certitudes et les interrogations. Il souligne que l’environnement intérieur est davantage pollué, quantitativement et qualitativement, que l’environnement extérieur.

C’est cet enjeu sanitaire émergeant qui nous intéressera ici, et plus particulièrement dans ce que le rapport nomme des « boîtes à vivre » : les logements, bureaux, écoles, et autres bâtiments. L’air est un agent auquel les personnes sont exposées à 100 %, par la respiration, qui, contrairement à l’alimentation ou l’exposition au soleil, ne peut bien entendu pas être interrompue ou sélective. Dans nos sociétés développées, nous passons 70 à 90 % de notre temps à l’intérieur de locaux ou de moyens de transports. La qualité de ces atmosphères intérieures impacte sur la santé des occupants, et se traduit en terme de maladies ou de mortalité. Le Comité de la Prévention et de la Précaution rappelle ainsi que l’asthme et les allergies coûtent un milliard d’euros chacun à la France chaque année. Par ailleurs, des études menées en France, Autriche et Suisse ont montré que le nombre de décès dus à la pollution atmosphérique [...]

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