Entretien avec André Rossinot, président de la communauté urbaine du Grand Nancy (350 000 habitants), maire de Nancy (105 000 habitants).
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La ville n’est pas un monument historique mais un organisme vivant
- Propos recueillis par Catherine Séron-Pierre, le 20 septembre 2006.
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André Rossinot Né en 1939 à Briey. Co-président du Parti radical. Maire de Nancy depuis 1983. Président de la Communauté urbaine du Grand Nancy depuis 2001. Secrétaire général de l’Association des Maires des grandes villes de France depuis 2001. Président de la Fédération nationale des agences d’urbanisme (FNAU). Formation : médecin ORL.
Quelle vision avez-vous de l’architecture de votre ville ?
Avant tout, je me passionne pour tout ce qui est l’espace public, de mur à mur. C’est aussi tout le bâti. C’est un reflet extraordinaire de la société. Je me préoccupe du partage de l’espace public, de la cohérence des déplacements, des matériaux, de la sécurité publique, de l’animation dans ses divers aspects, c’est-à-dire commerciale ou temporaire.
Les agences d’urbanisme ont un rôle essentiel à jouer de conseil, de gestion, d’orientation. J’ai formé au sein de la communauté urbaine, un groupe spécifique consacré à l’espace public. Pour offrir des aménités urbaines, il faut une observation de l’espace public fondée sur [...]
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N°164
datant de octobre 2006