Cet été, la ville libre de Genève célébrait doublement, quarante et un ans après la mort de celui-ci, l’enfant terrible de la Suisse romande, né Charles-Edouard Jeanneret à La Chaux-de-Fonds, devenu Le Corbusier dans les années 1920 à l’issue de son exil définitif de son pays natal et de son installation à Paris. La célébration s’attachait à l’œuvre plastique, et essentiellement picturale, de l’architecte.
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Le Corbusier peintre et dessinateur a Geneve
- Guillemette Morel Journel
- Actualités
Femme, cordage, bateau et porte ouverte, 1935. Huile sur toile, 130 x 162 cm. Coll. part.
La première face de cet hommage était rendue dans le musée Rath, haut lieu des expositions temporaires genevoises. L’hommage comportait aussi un deuxième temps, plus discret : quelques salles du Musée d’art et d’histoire de la ville accueillaient une sélection de dessins « artistiques » de l’enfant du pays.
Ce découpage spatial (les deux expositions avaient l’ambition de couvrir l’ensemble de la vie de créateur de Le Corbusier, depuis son adolescence attardée à La Chaux-de-Fonds jusqu’à ses toutes dernières œuvres) interdisait d’emblée une confrontation à laquelle les expositions d’aujourd’hui nous ont accoutumé, à savoir celle des premières esquisses préparatoires, des essais de mises en couleur à la gouache ou à l’aquarelle qui précèdent le tableau final. Du coup, tout un pan de la production plastique de l’architecte – celui du processus [...]
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N°164
datant de octobre 2006