LEARNING FROM ALABAMA : ENTRETIEN AVEC RURAL STUDIO

Zoom sur l'image LEARNING FROM ALABAMA : ENTRETIEN AVEC RURAL STUDIO
© Timothy Hursley - PHOTO - 7328_464447_k2_k1_1138592.jpg

La Rosa Lee House (2009), en bardage de cèdre débité par les étudiants.

Pour lire l'intégralité de cet article, abonnez-vous à AMC - édition Abonné

Le modèle social et environnemental développé par l'atelier pédagogique Rural Studio, dès le début des années 1990 dans l'Alabama, est plus que jamais d'actualité. Face aux maux de la société - crise des ressources, changement climatique, inégalités… -, le bon sens de l'architecture traditionnelle, sobre et citoyenne constitue un réservoir de solutions. Rencontre avec les architectes Andrew Freear et Elena Barthel, qui dirigent aujourd'hui Rural Studio.

En 1993, Samuel Mockbee, architecte et enseignant, persuade l'université d'Auburn (Alabama, Etats-Unis) de financer un programme expérimental durant quelques mois. Cet anticonformiste, décrit par son successeur Andrew Freear comme une « personnalité charismatique, immensément lettrée », est convaincu de la nécessité de réformer l'enseignement et la pratique du métier. L'architecte « doit retrouver son rôle politique dans la société et être à l'initiative de la commande au lieu d'attendre que les projets viennent à lui ».

En rupture avec les thèses modernistes, cet homme de terrain revient au sens ontologique de l'acte de construire : « donner à tous un toit doté d'une âme, pour vivre, manger, dormir dans la dignité ».

A l'instar d'un Yona Friedman, ce rural du Sud profond prône une philosophie de la sobriété où la pénurie de moyens génère l'innovation sociale et technique. Pour concrétiser ses idées, l'architecte [...]

Découvrez tous les articles de ce numéro Consultez les archives 2017 de AMC

Une marque

Groupe Moniteur Infopro Digital