En octobre dernier, les Albums des jeunes architectes et des paysagistes (AJAP) ont fêté leurs dix ans. L’occasion pour le ministère de la Culture de célébrer son action de promotion de la jeune garde architecturale et paysagère nationale. Mais la distinction si enviée est-elle réellement le sésame qui donne accès à la commande ? Décryptage des parcours diversifiés d’une génération de labellisés.
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les albums des jeunes architectes et paysagistes: 10 ans de création labellisée
- Par Margaux Darrieus
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Faire ses réunions autour d’une table de ping-pong est un moyen répandu d’afficher son statut de jeune architecte créatif. Placarder le label prouvant son appartenance aux Albums des jeunes architectes et des paysagistes (AJAP) sur son site Internet, en est un autre, mais certainement moins accessible. Car la médaille remise par le ministère de la Culture et de la Communication ne distingue qu’une petite vingtaine de jeunes (moins de 35 ans) architectes et paysagistes tous les deux ans. Pourtant, avec presque 300 candidats par session, le « label », qui a pris plusieurs formes depuis sa création en 1980 (voir encadré ci-dessous), attise les convoitises. Un succès qui s’explique par la large visibilité [...]
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N°211
datant de janvier 2012
