Les espaces intérieurs de Jacqueline Salmon

Zoom sur l'image Les espaces intérieurs de Jacqueline Salmon
PHOTO - 27054_1596041_k2_k1_3684103.jpg

La villa Noailles (1996)

Pour lire l'intégralité de cet article, abonnez-vous à AMC - édition Abonné Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement AMC - édition Abonné

Articles Liés

Le Havre reconstruit de Philippe De Gobert

L'ODE DE SIMON BOUDVIN À L'IRRÉDUCTIBLE AILANTE

Si Jacqueline Salmon s'est beaucoup intéressée à l'espace construit, qualifier son œuvre de photographie d'architecture serait réducteur. Futurs antérieurs, l'imposante monographie publiée aux éditions Loco témoigne de « toute une vie photosensible », pour citer Georges Didi-Huberman. En quarante ans, l'artiste a réalisé « une multiplicité d'épreuves photographiques », où se croisent édifices religieux, lieux de détention, hôpitaux, temples égyptiens, réserves de musées, mais aussi des corps, des paysages, des végétaux ou des alphabets.

Jacqueline Salmon- qui a suivi des études de peinture, d'architecture intérieure et d'histoire - se destinait à la scénographie ou au décor de théâtre. Un grave accident de cheval, à l'âge de 30 ans, changera le cours de sa vie. Lors de sa convalescence, des amies chorégraphes lui proposent de les photographier. Une existence nouvelle vouée à l'image s'ouvre à elle. Ses recherches porteront sur les relations entre l'histoire, l'architecture, l'art et la philosophie. En 1981, la série Saint-Jean le temps d'un échafaudage marque le début d'un long travail sur les chantiers, utilisés comme métaphore de son parcours personnel et de son corps meurtri.

[...]
Découvrez tous les articles de ce numéro Consultez les archives 2021 de AMC

Une marque

Groupe Moniteur Infopro Digital