MVRDV fait du Dali à Séoul
- Laure Carsalade
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A une dizaine de minutes de l’aéroport de Séoul, le complexe de divertissement Paradise City a fait appel à MVRDV pour imaginer deux bâtiments suffisamment voyants pour que les passagers le reconnaissent lors de leur atterrissage.
Construits en deux ans, ils abritent un parc couvert et un night-club. Les deux monolithes de béton arborent leurs façades imprimées en 3D et aux teintes fortes, qui semblent avoir été tordues par des mains de géants. Exempts de fenêtres, ils sont pour partie censés refléter leur environnement, jusqu’à s’y plier. Les entrées sont indiquées par l’imitation d’un lever de rideau et donnent sur des sols et murs de verre miroitant. Les façades se composent de quelque 3 869 panneaux de béton renforcés de fibre de verre. La plupart étant uniques, la construction a nécessité la fabrication de moules individuels à l’aide de fichiers de modélisation 3D, dès la phase de conception. Une fois installés, ils ont été peints en blanc, afin de souligner le relief du dessin. Après les « montres molles » de Dali, les « immeubles coulants » de Winy Maas ?