NEW YORK : LE RENOUVEAU CHIC ET RÉSIDENTIEL DE MANHATTAN

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Construite dans le quartier de Tribeca au sud de Manhattan, la nouvelle tour d'Herzog & de Meuron superposera 57 niveaux en porte-à-faux et arborera à son pied une sculpture d'Anish Kapoor. Ce sera l'un des événements architecturaux new-yorkais de l'année 2017. Mais pas le seul. Alors que dans le dernier quart du XXe siècle l'habitation ne semblait plus être un enjeu d'architecture, la griffe architecturale semble désormais s'imposer dans le marketing résidentiel haut de gamme de Manhattan.

À l'opinion publique européenne d'autrefois, fascinée mais effrayée par les gratte-ciel new-yorkais - à l'exception de Le Corbusier qui, en 1937, les avait jugés « timides » -, il était répondu qu'ils n'abritaient pas de logements mais uniquement des bureaux. À la fin des années 1920, les architectes Boas and Paris et Emery Roth avaient bien construit cinq immeubles de 14 à 18 étages dans Greenwich Village et de très nombreux programmes avaient ensuite largement dépassé 30 niveaux. Mais l'on ne pouvait pour autant parler de tours, compte tenu du rapport largeur/hauteur. Il s'agissait souvent de bâtiments massifs, dont les derniers niveaux étaient en retrait, comme le règlement urbain de 1916 l'exigeait. Élaboré après que Mies van der Rohe et Johnson eurent érigé le Seagram en retrait de Park Avenue, le règlement de 1961 encourageait l'aménagement de « plazas » accessibles au public. Il permettait aussi de construire plus haut en négociant [...]

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