Les études corbuséennes renouvellent leurs outils et leurs approches. Ainsi trouve-t-on cités, dans deux publications récentes, les noms de Roland Barthes, Chaïm Perelman, ou encore de Valéry et Mallarmé : l’analyse du discours de Le Corbusier – sous ses formes tant orales qu’écrites – est désormais un domaine de recherche à part entière.
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Nouvelles lectures de Le Corbusier
- Guillemette Morel Journel
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Croquis du plan d’aménagement pour la rive gauche, dans les notes préparatoires de la conférence du 19 octobre 1933.
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Le spécialiste des villas de Le Corbusier, Tim Benton, s’est dans son dernier ouvrage Le Corbusier conférencier attaché à un objet inexploré et pourtant fondamental pour la mise au point des idées de l’architecte : ses conférences, qu’il n’a cessé de prononcer du début des années 1920 à 1960. Le rhéteur explique sa technique et la fonction heuristique de ce que Benton qualifie souvent, à juste titre, de « performances » : « Je ne préparais jamais de conférences. Je dessinais avec des craies (…). Et quand on dessine autour des paroles, on dessine avec les paroles utiles, on crée quelque chose. [...]
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N°178
datant de avril 2008
