Entretien avec Frédéric Druot Eloignés de la controverse soulevée par la résille qui enveloppe les façades du bâtiment des Bons-Enfants pour le ministère de la Culture, les espaces intérieurs révèlent une approche très attentive à l’usage qui passe notamment par une maîtrise de la lumière naturelle. La réflexion sur les conditions de travail se substituant à celle sur les modes de travail, malheureusement inabordée dans le programme de cette commande tournée sur l’enchaînement de bureaux privatifs. En découle une quête de la spécificité dans la répétition ainsi qu’une réflexion sur son économie liée à l’interprétation de produits standard. Co-auteur avec Francis Soller de cette opération, Frédéric Druot nous détaille les stratégies mises en œuvre.
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Optimiser la lumiere naturelle : les cloisons comme sources lumineuses.
- Propos recueillis par Karine Dana
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Quelles parentés peut-on faire entre un logement et un bureau ?
Les contraintes et les objectifs de bien-être sont les mêmes. La seule chose qui importe est de donner le maximum aux gens qui sont à l’intérieur. La particularité ne vient pas de la fonction même du bâtiment mais de son préalable, de sa géographie, de la capacité d’évolution et de plaisir que l’on peut en tirer.
Au départ, nous partions avec un îlot qualifié d’insalubre, défaillant, presque maudit, nous avions en réalité des planchers, des poteaux, une trame de structure permettant de créer des ouvertures généreuses, une altimétrie exceptionnelle pour Paris, un développé de façade de près de 360 m par niveau donnant sur quatre rues et un dégagement central créé sur la rue des Bons-Enfants pour augmenter l’apport de lumière.
Nous avions finalement l’essentiel pour développer et produire ce qui est réalisé aujourd’hui.
Un [...]
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N°151
datant de avril 2005
