Alors que la place des femmes architectes dans la profession est encore à valoriser, l'architecte Nicolas Dorval-Bory s'interroge sur les modalités d'action qui s'offrent au monde de l'architecture pour viser la parité.
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"Où passent-elles les jeunes diplômées talentueuses?", Nicolas Dorval-Bory, architecte
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On Wed, Feb 3, 2021 at 5:41 PM Nicolas Dorval-Bory <@fr> wrote:
Chère Léa,
J'espère que tu vas bien.
Je me permets de partager une réflexion avec toi, car je pense ne pas être le seul à être choqué par les deux listes que je te soumets et que tu connais bien :
Marion, Léa, Luna, Léa, [...]
@fr>-
agricultrice non déclarée
Le 29/04/2021 à 11h53ce n'est pas PFLANDRIN qui va relever le niveau des ENSA. Le commentaire est truffé d'erreurs historiques et statistiques !!!
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Thierry
Le 26/03/2021 à 16h30PFLANDRIN, commentaire affligeant. Devrait être censuré. Si vous êtes archi, on comprend mieux les questionnements de cet article
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edith
Le 16/03/2021 à 10h19Félicitation pour ce texte que j'approuve totalement. Il est plus que temps de mettre le sujet sur la table.
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Henri
Le 13/03/2021 à 19h24Otez-moi d'un doute : on veut des architectes prises pour leurs compétences ou l'on veut des architectes prises parce qu'elles sont femmes ?
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Anne
Le 13/03/2021 à 14h37Sujet évidement fondamental,car il interroge de manière la plus intime, l'héritage de la profession d'architecte, sa structuration, ses modes de fonctionnement, l'image collective qu'elle projette, pour comprendre pourquoi autant de femmes qui ont suivi brillement leurs études d'architectures ont effectivement autant de mal à trouver leur place dans cette profession qui reste de manière objective encore sous forte domination masculine. L'association MémO, que j'ai co-fondé avec un certain nombres de consoeurs travaille depuis pus de cinq ans sur cette question. Léa et Nicolas y sont les bienvenus! Anne Labroille Co-fondatrice de MéMO et nouvelle élue au CROAIF pour porter ce sujet au sein de l'ordre des architectes.
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PFlandrin
Le 13/03/2021 à 10h28Historiquement la profession a plutôt été masculine, mais est-ce un constat qui doit susciter un choc ? Des professions sont majoritairement masculines et d’autres féminines. Les trois quarts des agriculteurs sont des hommes. Faut-il imposer une équivalence d’hommes et femmes chez les agriculteurs ? Au 1er janvier 2019, il y avait 86,6% de femmes et 13,4% d’hommes chez les infirmiers. C’est une profession plutôt féminine et pourtant les conditions d’accès à la profession sont les mêmes pour tous. L’égalité entre les hommes et les femmes existe dans le droit. A lire votre papier j’ai l’impression de voir les byzantins réfléchir sur le sexe des anges. Il y a tellement d’autres sujets qui me semblent mériter d’être pris à bras le corps. Prenons un exemple : aujourd’hui dans les écoles d’architecture, il suffit d’être « moyen » (traduction : avoir 10) pour valider son semestre. Personnellement, ça me pose question : je vois des gens sortir des écoles d’architecture avec un niveau master mais être incapable d’écrire 5 lignes dans leur langue maternelle sans faire de faute d’orthographe. Je ne parle même pas du vocabulaire ou de la syntaxe c’est une bataille perdue d’avance. Certains sont sans culture architecturale mais ça ne les dérange pas, je ne parle même pas de la culture générale. L’ENSA -où j’ai fait mes études- communiquait à n’en plus finir sur le score obtenu par les étudiants au TOEIC, démontrant le haut niveau acquis par ces derniers pendant leurs études. Personnellement, je me permets d’avoir un doute certain. Voilà un sujet qui par exemple mériterait un audit sur la formation en architecture. Et il y en a d’autres : l’organisation de la profession, l’organisation des entreprises d’architectures, etc. Là j’imagine que vous serez choqué mais je vous rappelle tout de même qu’il n’a jamais été bon signe pour une profession de voir une féminisation massive.
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PFlandrin
Le 13/03/2021 à 10h26M. Dorval-Bory, En préambule, je pense que tout ce que je vais vous dire ici va vous paraître choquant. Mais je vous avoue que j’ai été atterré, à tel point que j’ai du m’arrêter plusieurs fois pendant la lecture tellement le raisonnement était déplorable du début à la fin, je lui reconnaît au moins cette constance. Je passe sur le « choc » de la proportion homme/femme au palmarès des AJAP ; j’avais supposé –naïvement certes– que leur nomination était le résultat de leur travail et non pas à leur sexe. Mais ne nous attardons pas. Ce point de vue cherche à défendre l’idée de la mise en place d’une discrimination positive pour les femmes dans la sélection des AJAP. On peut utiliser tous les adjectifs de notre langue, une discrimination reste une discrimination. Avez-vous réfléchis deux secondes à ce que vous proposez ? Un malus pour les hommes au nom de l’égalité homme/femme ? Vous nous indiquez que votre proposition a reçu un accueil mitigé. Mais c’est scandaleux votre proposition (comme si les femmes avaient besoin d’un bonus pour accéder à un palmarès).