Reconvertir pour habiter

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L’obsolescence rapide de certains bâtiments interpelle les gestionnaires de patrimoine, non pas pour regretter l’investissement consenti quelques décennies plus tôt, mais plutôt pour mesurer la pertinence de maintenir une vie de quartier, voire d’en renouveler la population. La reconversion en logement constitue alors une mutation programmatique susceptible de renouvellement urbain, autant que d’amélioration du bâti. Elle engendre la plupart du temps une variation typologique des logements, difficile à obtenir dans les immeubles collectifs neufs. Toutefois, la plus-value économique n’est pas forcément recherchée par les intervenants car une reconversion s’avère couramment plus onéreuse qu’une construction ex-nihilo. Il faut donc que les architectes et maîtres d’ouvrage soient d’abord motivés par les qualités spatiales inédites ou atypiques des logements ainsi créés. Quand des murs anciens présentent une poétique porteuse d’aménités, le projet suscite facilement l’adhésion. Mais quand la qualité patrimoniale semble faire défaut, il est souhaitable que des leviers réglementaires, voir fiscaux, en favorisent la concrétisation.

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