Réhabilitation thermique

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La surconsommation d'énergie et l'inconfort thermique affectent de nombreux immeubles anciens, notamment ceux construits trop vite dans les années 1950-1970. Des interventions techniques, telles que le remplacement des équipements obsolètes (chaudière, VMC, etc.), celui des menuiseries, et une bonne isolation, si possible par l'extérieur, permettent de remédier à ces défauts. Mais l'enjeu d'une réhabilitation thermique se situe aussi au-delà des kilowatts/heure économisés et de la température ambiante. Il s'agit de rendre des bâtiments dégradés habitables (c'est le minimum), voire attractifs (c'est mieux). C'est donc l'ensemble du bâti qu'il faut traiter, y compris la structure qui doit fréquemment être renforcée. De même, il est parfois utile de reconfigurer les espaces pour les adapter à des modes de vie et des exigences qui, en cinquante ans, ont évolué en profondeur. Enfin se pose la question de l'identité, du statut et de l'image du bâtiment. Dans un passé récent, quelques rénovations hâtives, à grand renfort de pignons habillés de polystyrène caché sous un enduit bariolé, trahissaient une intervention superficielle. Dans les exemples de ce dossier, les façades ont été restaurées, voire transfigurées, afin de conférer au bâtiment une dignité lui permettant de connaître une nouvelle vie qui durera plusieurs décennies.

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