Une architecture silencieuse et un paysage intérieur calme pour accueillir des chefs-d’œuvre et donner une seconde vie à une friche minière, tel est le parti du Louvre-Lens livré en décembre dernier par l’agence Sanaa.
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Sanaa Musée du louvre Lens
- Catherine Séron-Pierre
- Actualités
À l’inverse de Frank Gehry pour le Guggenheim à Bilbao ou de Shigeru Ban au Pompidou-Metz, les concepteurs ont ici opté pour une architecture de la discrétion voire de la disparition, dans une forme de politesse à la fois respectueuse du site, de la mémoire et, de toute évidence, des œuvres d’art. Lorsque la Région Nord-Pas-de-Calais et le Louvre se sont associés en 2005 pour lancer le projet d’un établissement satellite du Louvre sur un ancien carreau de mine de Lens, cela semblait une entreprise bien audacieuse. Mais nul ne pouvait imaginer qu’en janvier 2013, soit un mois après son ouverture, le Louvre-Lens aurait déjà accueilli 150 000 visiteurs. Or, c’est à la fois le site, l’architecture et les œuvres d’art qui incitent à la visite. Le parc, encore en chantier et pour le moment impraticable, ne dévoilera vraiment la complexité de son dessin qu’au printemps.
Lors du [...]
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N°221
datant de février 2013