Entre ses premiers sièges en métal, soudés dans son sous-sol londonien, et sa dernière suspension Melt, cosignée avec le collectif suédois Front, en passant par le cuivre dont il a relancé la mode avec les best-sellers que sont ses suspensions Copper Shades, Tom Dixon aborde le design en électron libre.
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Tom Dixon électron libre et autodidacte
- Anne-France Berthelon
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Suspension Melt Tom Dixon et Front Tom Dixon
Dans les années 1980, les sièges postpunk de ce musicien (1) et designer autodidacte ont clignoté sur le radar de Giulio Cappellini qui, avec le flair qu'on lui connaît, a édité dès 1991 la S-chair en rotin tressé et métal qui trône aujourd'hui au MoMA. Beau début, mais c'est sans aucun doute le fait d'avoir occupé le poste de directeur du design d'Habitat de 1998 à 2008 qui a apporté à Tom Dixon une vision panoramique du marché, à une époque où très peu de designers indépendants avait intégré la dimension marketing dans leur travail. Loin de museler toute audace ou toute générosité, cette approche [...]
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N°245
datant de octobre 2015