Dix expositions à découvrir aux Rencontres de la photographie d'Arles 2019

A l'occasion de son cinquantième anniversaire, les Rencontres de la photographie d'Arles proposent une cinquantaine d'expositions. Une programmation foisonnante, dont l'une des neuf séquences est consacrée à l"Habiter". Parcours dans la cité antique au fil d'accrochages à découvrir, pour la plupart, jusqu'au 22 septembre.


 

Rencontres de la photographie d'Arles, 2019. Leo Fabrizio, Diar-es-Saâda, Alger, Algérie, 2018.
photo n° 1/9
Zoom sur l'image Dix expositions à découvrir aux Rencontres de la photographie d'Arles 2019
  1. Daphné Bengoa et Léo Fabrizio, "Bâtir à hauteur d'hommes, Fernand Pouillon et l'Algérie
    S'inscrivant dans la séquence "Habiter" de la programmation arlésienne, l'exposition du duo formé par Léo Fabrizio et Daphné Bengoa explore l'œuvre de Fernand Pouillon en Algérie. Fruit d'un travail de huit années, elle embrasse cités, complexes touristiques ou logements étudiants (à Zeralda, Alger, Sidi Fredj, Annaba, El Kala, Tipasa, Oran, Saïda, ou Ghardaïa). Tandis que Léo Fabrizio saisit les bâtiments dans leur –parfois triste– état actuel, Daphné Bengoa dévoile les vies ordinaires qui les habitent.
    Le catalogue de l'exposition est disponible ici.
    A l'abbaye de Montmajour, jusqu'au 22 septembre
     
  2. Mario del Curto, Humanité végétale, le jardin déployé
    De la forêt de pommiers sauvages d’Almaty menacée de disparition aux parcs urbains des mégalopoles, des jardins ouvriers à ceux de Versailles, la manière dont l'Homme a façonné le végétal –dans un but alimentaire, paysager, artistique ou de pouvoir– est caractéristique d'une époque et d'un lieu. Que se joue-t-il dans le développement d'une "humanité hors sol"? interroge Mario de Curto.
    Au Jardin, jusqu'au 22 septembre
     
  3. Laurence Aëgerter, Cathédrales hermétiques
    Après sa série Cathédrales, réalisée en 2014, Laurence Aëgerter poursuit ses expérimentations, cette fois, pour révéler l'intérieur de trois églises: la romane Saint-Benoît-sur-Loire (Xe siècle), la gothique cathédrale de Coutances (XIIe siècle) et la moderne Sainte-Jeanne-d'Arc, à Nice (XXe siècle).
    Croisière, jusqu'au 22 septembre
     
  4. Marjan Teeuwen, Destroyed houses
    L'artiste néerlandaise, pour qui force de construction et force de destruction vont de pair telles deux polarités, investit le site emblématique des Rencontres d'Arles. A partir des gravats d'une maison sur le point d'être détruite, elle y érige méthodiquement l'une de ses installations immersives, entre architecture et sculpture. Plusieurs photographies de son travail sont également présentées.
    Croisière, jusqu'au 22 septembre
     
  5. La Zone, aux portes de Paris
    Ce sont des clichés d'anonymes qui viennent remémorer et documenter la Zone, bidonville implanté aux portes de Paris à la fin du XIXe siècle, sur une bande de terre de 34 km de long et 250 m de large jouxtant les anciennes fortifications de Thiers. En 1920, la population est estimée à 40 000 personnes et, dix ans plus tard, sortent de terre les premières habitations à bon marché, qui aujourd'hui encore marquent la frontière entre la capitale et sa banlieue.
    Croisière, jusqu'au 22 septembre
     
  6. Christian Lutz, Eldorado
    Dans la continuité, et comme le versant oriental de sa série Insert coins, réalisée entre 2011 et 2014 à Las Vegas et apportant une lumière crue sur les laissés-pour-compte de la "capitale du divertissement et des jeux d'argent", le photographe suisse expose The Pearl River, une plongée dans le clinquant nouveau temple mondial des casinos, Macao. De la désillusion américaine à l'illusion chinoise.
    Maison des peintres, jusqu'au 22 septembre
     
  7. Home sweet home, 1970-2018: la maison britannique, une histoire politique
    Trente artistes dressent un portrait des intérieurs britanniques et de leurs habitants, révélant une mosaïque de chez-soi comme autant de réalités sociales, culturelles et politiques.
    Maison des peintres, jusqu'au 22 septembre
     
  8. The Anonymous project, The House
    Joyeuse reconstitution d'une maison des années 1960, The House accueille les clichés Kodachrome de The Anonymous Project, ambitieuse collecte de négatifs couleur et diapositives des cinquante dernières années en vue de créer un fonds de photographie vernaculaire.
    Maison des peintres, jusqu'au 22 septembre


    L'ensemble de la programmation est à retrouver ici

Réagissez à cet article

Saisissez le code de sécurité*

Saisir le code

*Informations obligatoires

Une marque

Groupe Moniteur Infopro Digital