Au Blanc-Mesnil, on rase André Lurçat

Après-guerre, la ville du Blanc-Mesnil s'enorgueillissait d'une vingtaine de bâtiments signés André Lurçat. Aujourd'hui, elle a fait le choix de démolir le centre technique municipal, construit en 1962 par l'architecte.

Centre technique municipal du Blanc-Mesnil (André Lurçat, arch., 1963), octobre 2018 - © Stéphanie Vermassen
photo n° 1/7
Zoom sur l'image Au Blanc-Mesnil, on rase André Lurçat

Articles Liés

Des bulles d’Antti Lovag à sauver

À Nanterre, suspense sur le foyer Maurice-Ravel de Jacques Kalisz

Le choix de la tabula rasa pour une icône de l'AUA

En Seine-Saint-Denis, la ville du Blanc-Mesnil a fait le choix de détruire le centre technique municipal construit en 1962 par l’architecte André Lurçat, représentant emblématique du mouvement moderne. Le bâtiment se caractérisait par sa forte symétrie et les sheds de sa toiture. Mais surtout, il était indissociable d’un «ensemble remarquable» conçu après la Seconde Guerre mondiale par l’architecte, qui a laissé son empreinte dans toute la commune, avec une vingtaine d’édifices, dont le fameux hôtel de ville. Aucun projet de réhabilitation n’a été retenu pour ce centre technique, qui avait tous les atouts pour être labellisé «Architecture contemporaine remarquable». Un manque de clairvoyance qui amène à nourrir de fortes inquiétudes pour l’avenir et la cohérence de l’œuvre d’André Lurçat au Blanc-Mesnil.

 

Réagissez à cet article

Saisissez le code de sécurité*

Saisir le code

*Informations obligatoires

Une marque

Groupe Moniteur Infopro Digital