Bûches et embûches des architectes artisans #3 : zizanie juridique

A l'orée de l'an 2000 ont émergé des concepteurs désireux de créer avec leurs mains ; souvent après avoir suivi des formations complémentaires, ils se sont installés à la fois en qualité d'architecte et d'artisan. Même si le mouvement s'est amplifié au cours de la décennie 2010, avec une nouvelle génération, les obstacles restent nombreux pour qui veut mener de front les deux modes d'exercice. Enquête sur les manières d'être "architecte artisan".

 

Pour lire l'intégralité de cet article, abonnez-vous à AMC - édition Abonné Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement AMC - édition Abonné
PIERRE GOURVENNEC ET LÉOPOLD MAZOYER (EGOÏNE), vue de l'atelier à Henrichemont (Cher). - © Photos Courtesy Egoïne
photo n° 1/3
Zoom sur l'image Bûches et embûches des architectes artisans #3 : zizanie juridique
Cette voie professionnelle est cependanttout sauf un long fleuve tranquille. « Le statut d'architecte artisan n'existe pas officiellement, il faut donc créer deux sociétés et réaliser un investissement non négligeable », souligne Brann Le Garrec. « D'un point de vue juridique, il n'est pas possible d'être à la fois architecte et artisan, renchérit Maud Laronze. La profession libérale est dissociée du corps […]

Une marque

Groupe Moniteur Infopro Digital