DVVD - Passerelle au-dessus du périphérique, nominée à l'Equerre d'argent 2015

Nominée à l'Equerre d'argent 2015, catégorie Ouvrages d'art, la nouvelle passerelle qui franchit le périphéprique parisien dans le XIXe arrondissement a été conçue par DVVD (architecture et ingénierie).

Nominée à l'Equerre d'argent 2015, catégorie Ouvrages d'art, Passerelle au-dessus du périphéprique à Paris (XIXe), DVVD (architecture et ingénierie), Société d'économie mixte d'aménagement de la Ville de Paris (maître d'ouvrage) - © Luc Boegly
photo n° 1/5
Zoom sur l'image DVVD - Passerelle au-dessus du périphérique, nominée à l'Equerre d'argent 2015

Entre la ZAC Claude-Bernard à Paris et le parc du Millénaire à Aubervilliers, la nouvelle passerelle construite au-dessus du boulevard périphérique a été conçue de manière à minimiser la sensation de franchissement et à en faire un élément à part entière du maillage de ces territoires en pleine mutation. Si sa mise en œuvre s’est avérée techniquement complexe, il fallait selon ses concepteurs que cet ouvrage d’art prenne la forme d’un arc tendu, abaissé au maximum, pour que son échelle reste modeste. Légèrement infléchie de manière à relier les deux rues de chaque côté du périphérique, elle prend naissance sur les talus de l’infrastructure, l’un (au sud) étant colonisé par la forêt linéaire. Y sont positionnées les rampes réservées aux PMR et cyclistes. Dans l’axe, l’accès par des escaliers de faible pente garantit une circulation fluide et facile. L’ensemble des flux se rejoint de manière indifférenciée dans un espace unitaire enveloppé par un lattis de bois à claire-voie. Moisées entre elles, ces fines lames de chêne, confèrent une certaine opacité protectrice sur la passerelle. A l’inverse, depuis le périphérique, elles jouent de la transparence et de vibrations dématérialisant l’ouvrage d’art. Ce lattis enveloppe la structure, deux arcs tridimensionnels qui se développent de manière asymétrique pour permettre l’accès par les rampes. Cet effet balancé et les variations d’altimétrie du garde-corps qui en découlent ouvrent des vues lointaines sur la banlieue et la capitale. Les arcs reposent sur deux piles en forme de tripode positionnées sur chacune des rives. La géométrie de la structure a été réglée de manière à optimiser la consommation de matière. Entièrement préfabriquée en atelier dans les Vosges, elle a été démontée, réassemblée sur site, puis posée en seulement quelques heures sur ses culées.

 

 

  • Lieu : Paris XIXe
  • Maîtrise d’ouvrage : Semavip
  • Maîtrise d'œuvre : DVVD ingénieurs architectes designers ; Arpentere, paysage ; Light Cibles, éclairage
  • Surface : 392 m²
  • Coût : 8,5 M€ HT, travaux

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