Parc zoologique – Jacqueline Osty / Bernard Tschumi – Paris

Un chantier de vingt-sept mois a été mené dans le cadre d’un partenariat public-privé afin de métamorphoser le zoo de Vincennes, inauguré en 1934. L’univers d’origine de 180 espèces est désormais accessible à travers cinq zones géographiques reconstituées. Dictée par des considérations de conservation animalière, cette métamorphose est le fruit d’un « travail sur l’illusion », analyse la paysagiste Jacqueline Osty, dont l’atelier (Ajoa) a façonné les environnements du zoo tandis que l’agence Bernard Tschumi Urbanistes Architectes, avec Véronique Descharrières, construisait les bâtiments. Pour donner l’impression que le zoo est plus vaste que ses 15 ha, ils l’ont délesté de ses montagnes factices, hormis quelques massifs iconiques comme le Grand Rocher, reconstitués à l’identique. Et afin de ménager le maximum d’espace pour les enclos, la plupart des édifices nouveaux, dont une grande serre bioclimatique, ont été reportés sur les bords du site. La surface arbustive a augmenté de 40 % et les visiteurs déambulent sur un ruban de béton blanc coulé en place, sinuant sur 4 km dans un paysage très scénarisé. Paysagistes et architectes ont misé sur le mimétisme paysager.

• Lieu : zoo de Vincennes, Paris XII^e
• Maîtrise d’ouvrage : Chrysalis
• Commanditaire : Muséum national d’histoire naturelle
• Maîtrise d'œuvre : Bernard Tschumi Urbanistes Architectes avec Véronique Descharrières, conception bâtiments ; Atelier Jacqueline Osty et Associés, paysagistes urbanistes, conception paysagère ; Synthèse architecture avec Bernard Hemery, bâtiments techniques et rénovations ; El Hassani et Keller, scénographie vivariums et signalétique ; Setec Bâtiment, lots techniques fluides hors bassins ; Bouygues Bâtiment Île-de-France, autres lots techniques
• Programme : parc zoologique
• Surface : 15 206 m²
• Coût : 167 M€ HT, dont 106 M€ de travaux